Pourquoi il faut soutenir le Muz

soutenez le Muz de Claude Ponti

Donner n’est pas un geste anodin. Aider financièrement le Muz, c’est être convaincu(e) de l’importance de stimuler et valoriser le pouvoir créatif des enfants et des jeunes, sous toutes ses formes. Le célèbre auteur et illustrateur Claude Ponti, témoin de l’incroyable richesse de production des jeunes, leur a dédié un espace culturel en ligne : Le Muz expose des oeuvres de milliers de jeunes, parfois très jeunes auteurs. Pourquoi soutenir le Muz quand d’autres causes semblent plus urgentes ? Peut-être parce que la créativité sauvera le monde. Voici mon plaidoyer pour le Muz.

La créativité sauvera le monde

J’en suis persuadée. Toutes les causes qui nous sont chères -qu’il s’agisse de l’écologie, de la cohésion sociale, du droit au logement pour tous, de la lutte contre la violence faites aux femmes, de l’accès à la culture, de la préservation des peuples racine- ont en commun le besoin vital de réinventer le monde et de se réinventer soi-même.

L’entreprise elle-même doit imaginer de nouvelles manières de s’organiser et de produire. Le « design thinking » est de plus en plus utilisé pour bousculer les habitudes, prendre d’autres chemins, casser les codes.

Bien avant l’irruption de la Covid 19, d’autres virus avaient commencé leur œuvre de destruction. Parmi eux, celui auquel nous avons tous pris part : la surconsommation. Le coronavirus a révélé au grand jour une blessure ancienne. Prenons garde : le sparadrap d’un vaccin, aussi utile soit-il, ne pourra suffire à guérir une plaie profonde. Plutôt que de se contenter de la colmater, des femmes et des hommes ont choisi la voix du changement. Changement de mode et de lieu de vie, changement de rythme, changement de rapport au vivant. Ils ont fait le choix de la création et de la renaissance.

Selon moi, face aux enjeux économiques, politiques, environnementaux, sociétaux, la créativité est une solution, une arme et une passerelle. Créer c’est ne pas regarder en arrière en disant c’était mieux avant et tenter de reproduire des modèles dans un contexte qui a radicalement changé. Créer c’est oser dire OUI.

Le Muz est un grand OUI à la créativité

Je me souviens d’un professeur d’arts plastiques me reprochant ma timidité créative :

 » Anne, tu as, comme chacun d ‘entre nous, le pouvoir de créer : libère-le. »

Avez-vous déjà ressenti cette même peur de mal faire, ou de faire moins bien ? Argh… Ce fichu réflexe de comparaison et de peur du jugement de l’autre, même quand il est physiquement absent. Comme on aimerait alors redevenir ce petit garçon ou cette petite fille qui osait maquiller le soleil de rouge et mettre du bleu dans les nuages. Qui, par quelques traits irradiant d’un cercle imparfait, signifiait le bonhomme, et, d’un geste puissant, écrasait le noir avec rage sur une page où il s’était tant appliqué !

La feuille, le pigment, l’argile, la brindille, le sable, les galets, le jardin et plus tard les mots, comme terrain d’expression, d’émotion, de partage. Le Muz expose plus que des dessins, des peintures, des sculptures, des Haïkus (pour les plus grands), des BD, tous faits par des enfants et des jeunes. Le musée aux plus de 5000 oeuvres révèle le pouvoir de chacun d’imaginer d’autres possibles. Par le biais d’expositions thématiques, il met en dialogue les cultures pour nous faire apprécier leurs différences et leurs similitudes. Il révèle aussi des mondes intérieurs sans jamais chercher à les interpréter.

dessin d'enfants de Yaël sur le Muz

Tout ce qui peut être imaginé est réel

Ce n’est pas moi qui le dis : c’est Picasso.

En donnant à voir la diversité des oeuvres d’enfants, partout dans le monde, le Muz est une fenêtre ouverte sur d’autres réalités. De ce fait, il dit à chaque enfant, à chaque parent, à chaque professionnel de l’enfance, à chaque individu : il n’y a pas une manière de créer, de même qu’il n’y a pas une manière de penser et de voir le monde. Le message adressé aux enfants et à tous ceux qui les accompagnent au quotidien est de mon point de vue crucial : cultivons l’imaginaire !

Aline Hébert Matray, cofondatrice du Muz et fidèle déléguée générale de l’association depuis sa création, accompagne depuis plusieurs années les porteurs de projets culturels, pédagogiques et sociaux, autour du jardin. Son livre « L’imaginaire au jardin » (éd. Plume de Carotte) est, je la cite :

« une invitation au vagabondage dans l’imaginaire des enfants. »

Cette note de lecture s’applique parfaitement au Muz. Si vous pensez que cet imaginaire est une ressource précieuse à entretenir et à cultiver dès le plus jeune âge, alors, le Muz est utile.

Un musée pour les enfants et pour les grands

Picasso (encore lui) dit :

« Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant.

Le Muz s’adresse aux enfants, aux jeunes et aux adultes. En donnant à voir la richesse des imaginaires, le musée virtuel est une invitation à réinterroger sa propre  créativité. Nous ne sommes pas tous des artistes objecteront certains ! Notre représentation de l’artiste est sans doute erronée. En effet, il n’y a qu’un Mozart, qu’un Raphaël, qu’un Michel Ange, qu’un Bocuse (eh oui, la cuisine est aussi un art !). Mais il appartient à chacun d’entre nous de nourrir sa part d’artiste.

C’est pour moi un message fort du Muz : écoutons et renouons avec notre part d’enfance. D’aucuns parleront d’enfant intérieur. J’aime l’idée d’artiste intérieur. Il faut juste se débarrasser de nos idées parfois sclérosées et réductrices du monde.

A sa création, beaucoup de personnes ont reproché au Muz l’utilisation du mot « œuvre ». Que répondre à celles et ceux qui associent oeuvres à oeuvres d’art ? Qu’il est ici question d’oeuvres dans ce qu’elles disent du processus de mise en action de l’imaginaire, de création. Quant-à moi, je fais mienne l’affirmation de Picasso et vois dans le Muz, au-delà de sa mission première de valoriser les oeuvres des enfants, un appel plus large à oser assumer sa part d’artiste. Et ce n’est pas par la théorie que le Muz le fait : c’est par une reconnexion avec nos émotions.

artothèque du musée le Muz

L’appel à dons de Claude Ponti sur l’espace Hello Asso, est aussi drôle que sincère :

Le muz a besoin de vous !

« Si vous êtes sur cette page, c’est que vous avez envie de soutenir le MUZ, musée en ligne des œuvres des enfants, musée mondialement international, visible de toute partie des Univers multiples n’importe où, n’importe quand. C’est aussi que le Fishing d’image cachée hypnotique a fonctionné. Le Muz vous tient. Il veut votre soutien affectif et votre argent. Donnez de temps en temps, régulièrement, tous les mois, tous les ans, MAIS DONNEZ ! Vous prouverez que le Muz a raison d’être et d’être plus que mieux que tout. »

Claude Ponti

J'aime le Muz, je le soutiens,

pour donner à voir la créativité des jeunes.

J’aide financièrement.

Le Muz en chiffres depuis 2009

  • Environ 5000 œuvres numérisées
  • Près de 200 œuvres physiques pour des expositions itinérantes
  • 3 400 enfants exposants
  • 94 parrains et marraines
  • 20 000 visiteurs en 2019
  • 56 000 visiteurs en 2020
  • un partenaire fidèle depuis la création du Muz : l’école des loisirs
  • 1 artothèque conçue avec l’aide précieuse de L’art à la Page et sa fondatrice Marie-Thérèse Devèze pour des expositions physiques et l’organisation de la vente aux enchères annuelle du Muz

« Les enfants sont des artistes formidables ! »

L’artiste Gill Eatherley a confié au Muz des dizaines de peintures d’enfants de Naha.
Gill Eatherley et les enfants de Naha sont sur le Muz

« Nous pensons que les œuvres des enfants doivent être visibles, conservées, répertoriées, valorisées, accessibles à tous, enfants comme adultes, n’importe quand et de n’importe où dans le monde. »

extrait du manifeste de Claude Ponti

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